Deux ans de prison pour ceux qui “rapportent de fausses informations sur des attaques terroristes qui contredisent les communiqués officiels” : c’est ce que prévoit l’article 33 de la nouvelle loi antiterroriste égyptienne.
Le président Abdel Fattah al-Sissi, qui a promis une législation plus dure après l’assassinat du procureur général le 29 juin, devrait promulguer cette loi dans les prochains jours.
Selon le ministre de la Justice égyptien, Ahmed al-Zind, la loi est en partie née de la couverture médiatique de l’attaque du 1er juillet dans le Sinaï par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) contre des soldats.
Lors d’une visite surprise dans le Sinaï samedi 4 juillet, le président Sissi a également critiqué la couverture des médias “qui ont présenté une fausse image de l’Egypte”.