Le ministère de la Justice va opter pour les peines alternatives à l’emprisonnement pour réduire l’encombrement dans les prisons qui a atteint un taux de 139% », a déclaré, mardi, Mahmoud Kaabache, inspecteur général auprès du département.
« Les prisonniers placés en détention préventive représentent 50% de l’ensemble des détenus », a-t-il tenu à préciser en marge d’un forum sur le thème « Vers un système de probation pour la Tunisie ».
« L’application de peines alternatives à l’emprisonnement, a-t-il souligné, est l’une des solutions envisagées par le ministère de la justice à court, à moyen et à long termes », faisant remarquer que l’application de telles sanctions requiert la révision du code de procédure pénale et le changement de la mentalité des juges qui, a-t-il dit, devraient identifier de nouveaux mécanismes pour remplacer, le cas échéant, les peines privatives de liberté. Les peines alternatives sont multiples.
Elles comprennent notamment le travail d’intérêt général (TIG), la réparation- médiation et l’accompagnement des prévenus qui devrait aboutir à la libération conditionnelle.