Habib Essid : Le gouvernement n’a rien à cacher concernant le dossier de l’énergie

En réponse à certaines interrogations des députés, vendredi, le chef du gouvernement Habib Essid a souligné que la polémique sur la réalité des richesses naturelles en Tunisie, notamment le pétrole, a pris une grande ampleur, précisant que le gouvernement n’a rien à cacher à propos de cette question.

En cas d’observation de défaillances ou corruption, il y a lieu de dénoncer celles-ci et toute personne impliquée aura des comptes à rendre, a-t-il dit, devant l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP), à l’issue de la séance de dialogue avec le gouvernement sur son rendement 100 jours après sa prise de fonction.

Il a précisé que la campagne “winou El pétrole” a débuté après l’exploitation des deux rapports d’audit réalisés par la cour des comptes et le contrôle général des finances.

Et d’ajouter qu’une séance d’audition du ministre de l’industrie, de l’énergie et des mines par la commission de l’industrie, de l’énergie, des richesses naturelles et de l’environnement à l’ARP¨aura lieu, lundi, pour présenter des éclairages et les informations demandées sur la réalité des richesses naturelles du pays. Au sujet de la hausse des prix, il a affirmé que ce dossier a figuré parmi les priorités du gouvernement, indiquant que le taux d’inflation a baissé pour passer de 5,7% à 5,3% et qualifiant cela “d’avancée importante qui doit être consolidée”.

Concernant la situation environnementale, Essid a fait remarquer que la situation est critique et nécessite plus d’action via des programmes de propreté et sur l’environnement dans tous le pays.

Il a évoqué, dans ce cadre, la questions des décharges de Borj Chakir et Djerba, faisant savoir que le ministère de l’environnement a entamé l’élaboration des études en vue de nouvelles décharges qui tiennent compte des conditions de préservation de l’environnement.

S’agissant des projets bloqués, il a précisé que ces derniers ont eu un impact sur les équilibres financiers du pays, vu qu’ils sont financés à travers des crédits étrangers qui n’ont pa été exploités pour le financement de l’exécution des projets.

Au sujet de l’eau potable, le chef du gouvernement a souligné que le gouvernement œuvre à achever les projets bloqués à Jendouba et Bizerte, outre l’amélioration de la situation des petits agriculteurs en leur octroyant des crédits directs à des conditions avantageuses.