Le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Sofiene Selliti a démenti les informations relayées par certains médias au sujet de l’ouverture d’une enquête contre la présidente de l’Organisation tunisienne de lutte contre la torture Radhia Nasraoui et la députée du Courant démocrate Samia Abbou.
Selliti a toutefois déclaré à l’agence TAP que l’hôpital Charles Nicolle de Tunis avait porté plainte en novembre 2014 contre les deux avocates pour diffamation auprès du procureur de la République à Tunis qui avait ordonné l’ouverture d’une enquête préliminaire et s’est contenté de l’audition du plaignant.
« Sur le plan procédural, l’ouverture d’une enquête signifie que le juge d’instruction s’est saisi du dossier, ce qui est faux » a-t-il assuré, ajoutant que c’est la police judiciaire relevant du district de la sécurité nationale de Tunis qui se charge d’enquêter sur la plainte. Plusieurs médias ont rapporté que les deux avocates ont accusé des médecins légistes de Tunis de complicité avec les services du ministère de l’Intérieur dans des affaires de détenus morts sous la torture pour innocenter des agents de sécurité.