Les algériennes dévoilent leurs jambes suite à une affaire de robe courte

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Une affaire de robe courte anime les réseaux sociaux ces jours-ci et fait polémique en Algérie.En effet une étudiante en droit qui se rendait à un examen le 9 mai dernier  à l’université de Said Hamdine, à Alger, n’a pas été autorisée à entrer à cause de sa robe jugée « indécente » par un agent de sécurité.

Le gardien en a fait une affaire personnelle. Il a juré que si j’entrais avec la robe, il démissionnerait ! » Voyant le ton monté, l’étudiante, qui était accompagnée de son mari, a cédé et est partie acheter un pantalon pour pouvoir passer l’examen qu’elle avait préparé « depuis un an et demi. » « Mais si je n’étais pas accompagnée ? Et si je n’avais pas d’argent ? », s’interroge-t-elle. « C’est une honte. Il n’y a aucun règlement qui interdit de porter une robe pour passer un examen et, même si c’était le cas, il fallait aviser »,a déclaré l’étudiante à l’agence TSA.

En solidarité avec l’étudiante des dizaines d’internautes ont posté des photos de leurs jambes. Des jambes d’hommes et de femmes, tous indignés .

La réalisatrice algérienne Sofia Djama a même ouvert une page sur Facebook, « ma dignité n’est pas dans la longueur de ma jupe » en signe d’indignation et de solidarité.