La vérité sur la situation des détenus continue à être truquée, des morts suspectes ont été enregistrées dans les prisons tunisiennes, a signalé mardi, Radhia Nasraoui, présidente de l’Organisation de lutte contre la torture.
Elle a appelé les départements ministériels compétents et toutes les parties concernées à assumer la responsabilité dans ce qu’elle a appelé « les cas de décès suspects » et à diligenter une enquête « sérieuse et rapide » sur les circonstances de ces décès.
Par ailleurs, Radhia Nasraoui a suggéré aux députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) d’auditionner le ministre de l’Intérieur, Najem Gharsalli, sur la torture dans les postes de police et les centres de détention.
Nasraoui insiste sur l’impératif de la présence d’avocats lors des interrogatoires dans les centres de détention ainsi que sur la réduction de la durée de la garde à vue pour prévenir la torture et les mauvais traitements.