Le ministre de la justice Mohamed Saleh Ben Issa a rencontré mercredi la présidente honoraire de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) Souhir Belhassen qui était accompagnée de Mokhtar Trifi chef de bureau de Tunis de l’organisation internationale.
La rencontre a porté sur différentes questions en rapport avec les droits de l’homme, dont le projet de loi relatif au conseil supérieur de la magistrature, la loi organique relative à la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent, le projet de loi relatif à la création d’une cour constitutionnelle et la révision de la loi N°54 relative à la consommation des stupéfiants.
Le ministre de la justice a affirmé l’impératif de respecter les dispositions prévues dans le texte de la nouvelle constitution.
Il a aussi exprimé la disposition de son département à associer les représentants de la société civile et des défenseurs des droits de l’homme dans les commissions techniques qui seront chargées par le ministère de la justice de l’élaboration et de la préparation des projets de lois.
Réagissant aux accusations de torture et d’atteinte aux droits humains dans les prisons tunisiennes, le ministre de la justice a réaffirmé qu’il n’y aura aucun pardon pour ceux dont l’implication dans des actes de torture et d’atteintes aux droits humains a été vérifiée.
Le ministre a assuré que la protection de la dignité des individus et leur intégrité physique et morale est une question de principe.
Il a aussi exprimé son accord avec la demande exprimée par la délégation de la FIDH pour remédier au retard enregistré dans le processus d’installation de la commission nationale de prévention de la torture en raison de difficultés au niveau du dépôt des candidatures.
Evoquant le projet de loi relatif à la protection des forces armées, le ministre de la justice a relevé qu’il s’agit d’un projet dont la copie finale pourrait être modifiée par l’Assemblée des représentants du peuple.