Les anciens de l’Union générale des étudiants de Tunisie (UGET) fichés par la police ont suspendu samedi la grève de faim sauvage. Ils devront toutefois poursuivre leur grève de faim entamée le 16 mars 2015.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Hatem Benali, l’un des grévistes et membre du Comité national des anciens de
l’UGET fichés par la police, a précisé que les 23 personnes en grève de faim sur un total de 186 personnes concernées poursuivront leur mouvement de protestation jusqu’à ce que la commission mixte chargée d’examiner leur dossier leur fournisse un calendrier précis sur les dates de leur recrutement dans la fonction publique.
Benali a rappelé qu’une réunion de travail présidée par le chef du gouvernement s’est tenue le 17 avril dernier et
avait décidé la création d’une commission mixte chargée d’examiner au cas par cas les dossiers des grévistes pour
proposer des solutions appropriées.
Cette commission, qui devra se réunir demain lundi, estcomposée de représentants de la présidence dugouvernement, de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et des ministères des Affaires sociales et
de la Formation professionnelle et de l’emploi.
Les protestataires, fichés par la police politique sous le régime de Ben Ali, étaient exclus de l’emploi et de
l’accès aux concours de la fonction publique.
Onze d’entre eux avaient entamé jeudi 9 avril une grève de faim sauvage pour revendiquer l’application de l’accord
conclu le 6 août 2014 avec le gouvernement portant régularisation de leur situation.
Lire aussi:
– Tunisie: Des anciens de l’UGET s’engagent à lever leur grève de la faim demain samedi
– Le gouvernement appelle à régulariser la situation des anciens de l’UGET fichés par la police