S’étant vu refusé sa demande d’asile au Canada, après un long examen de son dossier qui a duré pendant presque 2 ans, Belhassen Trabelsi pourrait bien se retrouver dans le collimateur de la justice canadienne, en raison de graves crimes dont il serait l’auteur, et qui sont aussi à l’origine de cette décision de refus.

En effet, suite au témoignage d’un expert, la commission de l’immigration et du statut du réfugié retient que Belhassen Trabelsi aurait reçu des pots-de-vin assez importants, mais qu’il serait aussi allé jusqu’à utiliser des noms d’empreint, dont certains sont d’origine canadienne.

De ce fait, la commission précise qu’il n’est pas exclu que le demandeur d’asile soit l’auteur de détournements de fonds, d’extorsion et d’infractions d’une valeur de plus de 5.000$, tout comme elle précise qu’en référence au code criminel, l’infraction peut être punissable d’un emprisonnement de 14 ans et que l’extorsion représente quant à elle un crime qui vaut l’emprisonnement à perpétuité.

Toutefois, nous précisons que Belhassen Trabelsi pourra toujours recourir à l’appel, en demandant notamment un contrôle judiciaire, ce qui reviendrait à la planification d’une nouvelle audience auprès d’un autre commissaire et que ce nouvel examen pourra prendre jusqu’à deux ans.

A lire aussi:

Les causes du refus de l’asile à Belhassen Trabelsi au Canada

Belhassen Trabelsi n’aura pas le statut de réfugié au Canada