Sarra Besbès et Inès Boubakri redorent le blason de l’escrime tunisienne

Les Tunisiennes Sarra Besbès et Ines Boubakri ont redoré le blason de l’escrime tunisienne, grâce à leurs exploits réalisés récemment à l’échelle mondiale.

Sarra Besbès vient en effet de remporter, la semaine dernière, une manche de la coupe du monde disputée les 13 et 14 février à Buenos Aires, en Argentine qui lui a permis de se hisser à la 14e place du classement mondial de la Fédération internationale d’escrime.

Sa compatriote Inès Boubakri a, pour sa part, réussi à monter sur le podium mondial en s’adjugeant la médaille de bronze du championnat du monde féminin du fleuret 2014 à Kazan (Russie), avant de remporter en début de cette année en Pologne le bronze du tournoi comptant pour la coupe du monde du fleuret, conservant sa 5e place mondiale de sa spécialité.

La Tunisienne a été désignée meilleure sportive de l’année 2014 dans le concours du site web du référendum organisé par l’Agence Tunis Afrique.

Des exploits qui redonnent du lustre au sport d’escrime dont les seules réussites n’ont pas dépassé les limites du continent.

Le directeur technique de la fédération tunisienne d’escrime, Ahmed Tarhouni a affirmé à l’agence TAP que “la fédération oeuvre en collaboration avec l’autorité de tutelle à assurer les meilleures conditions de préparation aux escrimeuses tunisiennes Azza et Sarra Besbès et Inès Boubakri, afin qu’elles soient prêtes pour les prochaines échéances, dont les jeux olympiques de Rio De Janeiro 2016 où elles sont bien placées pour réaliser de très bons résultats”.

“Grâce à ces performances, Inès Boubakri occupe désormais la 4e place mondiale, alors que Sarra Besbès est passée de la 20e à la 14e place, ce qui les prédipose à monter sur le podium olympique”, a-t-il estimé appelant l’autorité de tutelle à assurer le meilleur encadrement technique aux trois escrimeuses tunisiennes qui résident actuellement en France.

Ines Boubakri, rappelle-t-on, a lancé le mois dernier un appel à l’autorité de tutelle pour trouver une solution à la question de son entraineur.

L’athlète tunisienne (26 ans), avait déploré l’absence d’encadrement technique au cours de ses participations en dehors de la France, faute d’accord financier entre la fédération tunisienne et son coach.