Le Syndicat général de l’information (UGTT) campe, aux négociations sociales, sur une position en faveur d’une majoration “de 6% au minimum” des salaires dans le secteur public de la presse écrite et d’une majoration de 10 dinars de la prime de transport, à l’instar de ce qui est déjà le cas pour la presse écrite dans le secteur privé, a confié le secrétaire général du syndicat, Mohamed Saidi.
Au cas où la Fédération tunisienne des directeurs des journaux ne donne pas suite à ces revendications, le Syndicat général de l’information se verrait contraint de recourir à la grève générale dans le secteur de la presse écrite, a mis en garde Saidi, mardi, dans une déclaration à l’agence TAP.
Le lancement du mot d’ordre de grève dépendra du sort des négociations en cours entre la partie syndicale, la Fédération tunisienne des directeurs de journaux et la direction générale du travail (ministère des Affaires sociale), a-t-il précisé.
Selon Saidi, l’accord de majoration salariale devait être signé la veille, lundi, lors d’une séance de travail tenue au ministère des Affaires sociales, mais la Fédération générale des directeurs de médias s’y est dérobée. Le secteur de la presse écrite n’a pas bénéficié d’augmentation de salaires depuis 2012 et reste à ce jour le seul secteur dans ce cas, a-t-il rappelé.
Saidi a fait valoir qu’aucune autre prime n’a été mise sur la table des discussions, à l’instar de la prime de risque ou de la gratuité du transport, arguant du fait que l’inspection du travail a confiné la négociation dans les limites de la convention-cadre conclue entre l’UGTT et l’UTICA.
Signée en mai 2014, la convention-cadre en question avait ouvert la voie aux négociations sociales pour la majoration salariale au titre de la seule année 2014, indique-t-on.