Le Syndicat des fonctionnaires de la Direction générale des unités d’intervention (SFDGUI) a décidé d’organiser, lundi prochain, un rassemblement de protestation devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) sur fond de poursuites judiciaires contre des agents de l’ordre pendant l’exercice de leurs fonctions.
Tous les membres des unités d’intervention déployés dans l’ensemble du pays vont, également, porter « le brassard rouge » pour revendiquer l’adoption d’une nouvelle loi anti- terroriste qui soit à la hauteur des menaces terroristes qui pèsent sur la sécurité de l’Etat et des individus.
« A travers ce mouvement, le Syndicat veut, aussi, revendiquer l’adoption d’une loi garantissant une protection juridique à l’agent de l’ordre pendant l’exercice de ses fonctions », a expliqué le porte-parole du Syndicat, Mehdi Chaouch qui s’exprimait lors d’une conférence organisée, samedi à Tunis, sur le thème « la lutte anti-terroriste : Rendement sécuritaire et poursuites judiciaires ».
Le Syndicat réclame, en outre, la mise en place d’un cadre juridique régissant les unités spéciales et les unités anti- terroristes, a-t-il ajouté, faisant remarquer que ce cadre doit prendre en considération la nature et l’ampleur des missions confiées et la marge d’erreur lors de leur exécution.
Dans le même contexte, Chaouch a fait part de l’attachement du Syndicat à l’adoption d’une loi portant criminalisation de toute atteinte aux forces de sécurité intérieure, à leurs locaux, à leurs familles ou à leurs biens.
Le Syndicat est prêt à hausser le ton et à opter pour d’autres formes de protestation, en cas de non-satisfaction des revendications présentées, a-t-il averti.