Tunisie – Libye : Aucun indice sur la présence de Sofiène Chourabi et Nadhir Gtari

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Le militant des droits de l’Homme, Mustapha Abdelkébir, chargé du suivi du dossier des deux journalistes Sofiène Chourabi et Nadhir Gtari, retenus en otage en Libye a souligné qu’il “n’existe aucun indice sur la présence officielle des deux journalistes dans la ville de Derna, d’après les groupes islamistes, et qu’ils sont dans l’est libyen”, ajoutant qu’ils “sont en vie”.

Il a expliqué, dans un entretien téléphonique avec la correspondante de l’agence TAP à Médenine, que “ces parties et la cellule opérant dans l’est de la Libye oeuvrent pour déterminer le lieu des deux journalistes enlevés, pour les contacter, dans les plus proches délais”, affirmant “approcher de cet objectif”.

 

Mustapha Abdelkébir avait annoncé, précédemment que les deux journalistes sont sains et sauf et qu’une “cellule a été constituée, en Libye, pour le suivi du dossier”.

D’autre part, une source sécuritaire de Ben Guerdane a indiqué à la correspondante de la TAP, jeudi, qu’une “source libyenne digne de foi a indiqué que Sofiène Chourabi et Nadhir Gtari sont dans une ville de l’est de la Libye”, ajoutant que “dans le cadre des bonnes relations avec diverses parties libyenne, des efforts sont déployés pour communiquer et chercher les moyens de contacter les deux kidnappés”.

Par ailleurs, des journalistes, des correspondants de presse et des représentants des organisations nationales et de la société civile du gouvernorat de Béja ont organisé, jeudi, un sit-in de soutien aux deux journalistes Sofiène Chourabi et Nadhir Gtari, sur la place de la municipalité de la ville de Béja.

Les participants ont appelé à la multiplication des efforts et des initiatives individuelles diplomatiques et de tous les citoyens qui peuvent apporter leur aide dans ce dossier.

Ils ont, en outre, mis l’accent sur la nécessité de garantir les mécanismes pour la protection des journalistes, surtout que le secteur de l’information est le maillon le plus ciblé et qui est exposé aux dangers, en particulier dans les pays où la démocratie est précaire ou dans les zones de troubles et de tension.

Les sit-inneurs ont adressé des messages aux kidnappeurs pour prendre en considération la situation et les sentiments des familles des deux journalistes.