Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) demande l’ouverture d’une enquête sur les « violences » subies par la cinéaste Inès Ben Othman arrêtée, depuis le 19 décembre 2014, pour « atteinte à un fonctionnaire ».
Le CRLDHT se dit « inquiet quant à l’usage répressif de l’article 125 organisant la Fonction publique », lit-on, mercredi, dans une Déclaration du CRLDHT.
Le Comité regrette que la Justice soit “instrumentée pour des règlements de compte personnels”, précisant que selon la loi, l’incarcération est l’ultime recours lorsque la personne incriminée constitue un danger, ce qui est loin d’être le cas en l’espèce, souligne la même source.
Le CRLDHT revendique, également, la libération du blogueur Yassine Ayari en attendant la tenue d’un procès civil équitable digne de la Constitution et des droits de la défense.
Condamné, le 18 novembre 2014, par contumace à une peine de trois ans de prison ferme prononcée par le Tribunal militaire permanent de première instance de Tunis, le blogueur Yassine Ayari a été interpellé à son arrivée à l’aéroport de Tunis- Carthage et écroué à la prison civile de Mornaguia, le 25 décembre 2014.