La deuxième Chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a décidé, mardi, le report au 20 janvier 2015, de l’examen de l’affaire de l’assassinat de l’adjudant de la garde nationale Anis Jelassi. La cour a, également, rejeté toutes les demandes de remise en liberté présentées par les avocats des accusés.
75 personnes sont impliquées dans cette affaire, selon le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Sofiène Sliti. 33 d’entre elles ont comparu en état d’arrestation et 10 en état de liberté, alors que les 33 autres sont encore en fuite. Anis Jelassi fut le premier martyr de l’institution sécuritaire à tomber sous les balles d’un groupe terroriste, un certain 10 décembre 2012 près de Bouchebka (à Fériana).
L’adjudant de la garde nationale Anis Jelassi avait trouvé la mort lors d’un accrochage avec un groupe terroriste armé surpris par la patrouille au cours d’une opération de ratissage près de Bouchebka, à une dizaine de kilomètres de la frontière tuniso-algérienne. D’autres gardes nationaux avaient été blessés dans la fusillade.