Le secrétaire général du Congrès pour la République (CPR) Imed Daimi a estimé samedi soir à Nabeul que les élections du 26 octobre sont considérées comme un référendum sur ce qui a été fait durant la phase de transition et sur la réalisation des objectifs de la révolution.
Les élections seront décisives pour faire la différence entre un projet qui fait avancer la Tunisie et un projet de retour en arrière conduit par les symboles de l’ancien régime qui se présentent sous de nouveaux noms et défendent de nouvelles orientations mais sont, dans le fonds, les mêmes, tance Imed Daimi.
« Ceux-là mêmes qui ont été éduqués à l’idée du parti unique, de l’exclusion et des intérêts étriqués », a-t-il encore fustigé en marge d’un meeting organisé par le CPR dans le cadre de la campagne électorale de sa liste dans la circonscription de Nabeul 1
. Dans une déclaration au correspondant de TAP dans la région, Daimi a répété les propos tenus dimanche dernier par le président de la République provisoire et candidat à l’élection présidentielle, Moncef Marzouki qui avait estimé que « la bataille n’est pas une bataille de programmes, mais une bataille de valeurs ».
« L’étape prochaine sera jugée sur la base des valeurs et non des programmes », a insisté Daimi. Daimi a confirmé que son parti est prêt à entrer dans un gouvernement de coalition mais « sur de nouvelles bases et avec de nouvelles conditions à savoir la rupture totale avec l’ancien système; c’est-à-dire les partis liés au RCD (dissous) ».
L’alliance, a-t-il justifié, doit se faire sur la base d’un programme économique et social avec l’engagement d’établir un calendrier de réformes sur cinq ans, de respecter la confiance des Tunisiens et la légitimité électorale. Le CPR s’engage dans les élections après une expérience positive qui lui a permis d’acquérir une expérience avec des réalisations et des erreurs et dont il tire une leçon à savoir qu’une alliance doit être fondée sur l’équilibre qui ne permet à aucune partie de dominer, a soutenu le secrétaire général du CPR.