La présidente de l’Association des magistrats tunisiens a fait part de la satisfaction de son association pour les conditions dans lesquelles a été opéré le dernier mouvement en date dans le corps de la magistrature, “malgré quelques imperfections qu’il faudra éviter à l’avenir”, selon ses termes.
Raoudha Grafi a indiqué, jeudi, lors d’une conférence de presse à Tunis, que l’annonce anticipée des critères des mutations et promotions par l’Instance provisoire de l’ordre judiciaire “constitue un fait inédit dans l’histoire de la justice tunisienne”.
Cette initiative “marque la rupture avec le passé et inaugure une étape nouvelle dans l’histoire de la magistrature tunisienne”, s’est-elle félicitée. Réagissant, d’autre part, à quelques critiques formulées par les uns et les autres concernant le mouvement des magistrats, Grafi a déclaré, après avoir rappelé que le Tribunal administratif n’a été saisi que de trois recours, dont un déjà rejeté, : “L’Association des magistrats tunisiens ne place pas l’Instance provisoire de l’ordre judiciaire au-dessus de l’évaluation.
Pour autant, elle met en garde contre les évaluations destructives qui visent à empêcher de s’orienter résolument vers le processus de réforme du corps de la magistrature”.