Ghazi Jeribi s’entretient avec le directeur du Centre de Génève pour le controle démocratique

Le ministre de la Défense nationale, Ghazi Jeribi, a eu, jeudi, un entretien, au ministère, avec le directeur du Centre de Genève pour le controle démocratique des forces armées, Arnold Luethold.

Le ministre a fait, à cette occasion, l’éloge du role joué par le Centre de Genève pour ce qui est de promouvoir le concept de controle démocratique de l’institution militaire, de même que ses valeurs et mécanismes en rapport avec les missions et le fonctionnement de l’armée, de manière à en accroitre la crédibilité et la légitimité.

L’institution militaire croit en ces valeurs et tient à les mettre en pratique d’une manière qui soit compatible avec ses spécificités et ses réalités en termes d’organisation et de règlementation, mais aussi en fonction des facteurs sociaux et culturels du pays, a-t-il dit, précisant que l’Institut de Défense nationale envisage la conclusion d’une convention avec le Centre de Genève prévoyant des programmes de formation en la matière.

Le ministre a, d’autre part, formé le voeu de voir se stabiliser la situation sécuritaire en Libye par le dialogue entre les parties prenantes dans ce pays et le soutien de la communauté internationale. Le succès de la prochaine échéance politique en Tunisie ne manquera pas d’avoir un impact positif sur le Monde arabe, y compris sur la Libye soeur, a-t-il ajouté.

M. Arnold Luethold a souligné de son côté que les relations de coopération entre le centre de Genève et l’institution militaire tunisienne sont fondées sur la confiance mutuelle et le travail responsable. En tirant avantage des activités du centre et des expériences de certains pays en matière de contrôle démocratique des forces armées, la Tunisie fera figure de modèle et une productrice de solutions dans ce domaine en Méditerranée, a-t-il dit.

Luethold a, aussi, fait part de la disposition du centre et de certains pays partenaires comme la Suisse, la Belgique, le Luxembgourg et la Slovaquie, à soutenir cette coopération avec la Tunisie, par la mise en place de programmes en matière de controle démocratique des forces armées.