Tunisie : Un militant de la société civile trouve la loi sur le terrorisme « incohérente et imprécise »

Le président de la Coordination nationale indépendante pour la justice transitionnelle, Amor Safraoui, a souligné l’importance du volet législatif pour ce qui est de réprimer les crimes terroristes et traîner leurs auteurs devant les tribunaux, d’où l’impératif de conférer l’efficacité et la dissuasion requises à la loi sur le terrorisme et le blanchiment d’argent.

C’est pourquoi, a-t-il dit samedi dans une déclaration à l’agence TAP, il est à redouter que l’Assemblée nationale constituante finisse par adopter « une loi entachée d’incohérence, d’imprécision et d’hétérogénéité des dispositions, surtout à l’heure où les députés sont soumis à de fortes pressions du fait des élections toutes proches, des dissensions politiques et du manque de temps, sans compter l’obstination à se passer des avis des experts ».

Il a ainsi appelé la présidence de l’Assemblée constituante à faire en sorte, à la reprise des séances plénières le 1er septembre, qu’une forte présence des députés marque la discussion des articles du projet de loi sur la lutte contre le terrorisme.