Le Croissant rouge tunisien (CRT) et le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés ont décidé, mercredi, de mettre en place des cellules de contrôle mobiles pour s’occuper du suivi de la situation des Libyens affluant vers Médenine (Sud tunisien), a affirmé le président du bureau régional du CRT à Médenine, Mongi Slim. Il a, par ailleurs, catégoriquement nié l’éventualité d’installer un camp de réfugiés, à l’instar de celui mis en place en 2011, au lendememain de la révolution libyenne.
Le président du bureau du CRT à Médenine a indiqué que les cellules de contrôle opèreront à Zarzis, Médenine et Djerba au lieu de Ras Jedir, tel que initialement prévu, a-t-il indiqué, précisant que ces cellules s’activeront à encadrer les Libyens, à les aider à trouver un logement et à leur fournir des soins, ou toute autre aide. A l’heure actuelle, la situation ne nécessite pas une intervention des organisations humanitaires, a-t-il dit, sans écarter la possibilité d’une intervention en cas d’aggravation de la situation.
Mongi Slim a, dans ce contexte, précisé que ces organisations ont déjà préparé un programme d’intervention rapide en cas de besoin, insistant sur l’importance de l’intervention de l’Organisation internationale pour les migrations afin de faciliter le transfert des personnes de nationalités différentes qui affluent vers la Tunisie.