Les ministres de l’Education et de l’Enseignement supérieur ont mis en exergue, lors de la cérémonie tenue, mercredi, au palais de Carthage, à l’occasion de la journée du savoir, les efforts des deux ministères pour développer le système éducatif tunisien.
Dans son allocution, le ministre de l’éducation, Fathi Jarray, s’est interrogé sur les causes qui ont fait que le système éducatif tunisien soit incapable d’immuniser la société tunisienne contre la violence et le terrorisme, et sur les moyens permettant de mettre en place un modèle de développement valorisant les ressources humaines. Pour Fathi jarray, en dépit des difficultés rencontrées, le système éducatif reste « solide » et « capable de se restructurer et de s’améliorer ».
A cet effet, le ministère effectue en collaboration avec les partenaires internationaux un diagnostic pour mettre en place un plan visant l’amélioration du secteur. Par ailleurs, un dialogue sociétal autour de l’éducation sera lancé, par le ministère en partenariat avec la société civile, a indiqué Jarray ajoutant qu’un rapport sera publié, en ce sens, l’automne prochain. Dans le même contexte, le ministre a rappelé qu’une commission nationale est en train de réviser le système de repêchage au baccalauréat et surtout la prise en compte de la moyenne annuelle au taux de 25%.
L’objectif est de mettre en place d’autres moyens de valorisation de l’effort de l’élève. De son côté, le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des TIC, Taoufik Jelassi a indiqué que les établissements universitaires seront renforcés à la rentrée universitaire 2014/2015 par quatre nouveaux établissements:
l’institut supérieur des technologies de l’information et de la communication à Borj Cédria, l’école préparatoire des ingénieurs à Kairouan, l’école nationale des ingénieurs à Gafsa, l’école nationale des sciences et des technologies avancées à Borj Cédria.
Jelassi a, par ailleurs, déclaré que la formation universitaire verra la création de cinq nouvelles licences appliquées et trois licences fondamentales.
Il a également souligné l’intégration, pour la première, de la formation professionnelle (niveau technicien supérieur) dans la grille d’orientation universitaire.