La présidence de la République a démenti, mardi, tout différend entre le président de la République, Moncef Marzouki et le ministre de la justice, des droits de l’homme et de la justice transitionnelle Hafedh Ben Salah, au sujet du dossier des deux diplomates tunisiens qui étaient en otage en Libye.
« La présidence de la République n’est pas au courant de ce désaccord présumé relayé par nombre de médias qui ont associé ce différend aux rumeurs autour de la démission du ministre de la justice », a-t-elle précisé dans un communiqué.
La Présidence de la République tient à noter que le dossier de l’enlèvement des diplomates tunisiens avait été soumis à une cellule de crise qui regroupait des représentants de la présidence de la République, de la présidence du gouvernement, du ministère des Affaires étrangères, du ministère de la justice, du ministère de l’intérieur et du ministère de la défense.
Hafedh Ben Salah continue à exercer ses fonctions à la tête du ministère de la justice, des droits de l’Homme et de la justice transitionnelle, selon un communiqué de ce département qui explique que des difficultés ont surgi, ces derniers jours, lors de l’examen de certains dossiers relatifs au département de la justice » et des concertations entre Hafedh Ben Salah et le Chef du gouvernement provisoire Medhi Jomaâ ont permis de trouver une plate-forme idoine pour aplanir ces difficultés.