Le Royaume-Uni tire la sonnette d’alarme et se dit outré, suite aux révélations chocs d’un rapport, qui estime que 170 000 femmes au Royaume-Uni sont susceptibles d’avoir subi des mutilations génitales et que 65 000 filles de moins de 13 ans sont menacées.
Il souligne que ces mutilations, pratiquées essentiellement par des populations immigrées venant de pays de la corne de l’Afrique comme la Somalie, sont en hausse.
Dans son rapport, la commission parlementaire chargée des affaires intérieures juge que «l’échec» des autorités britanniques dans la lutte contre les mutilations génitales féminines est «un scandale national».
«Il est probable que la mutilation de milliers de filles, que l’État a le devoir de protéger, aurait pu être évitée», a dénoncé le président de la commission Keith Vaz, affirmant que «les gouvernements successifs, la classe politique, la police, les services de santé, de l’éducation et les services sociaux se partagent la responsabilité» de l’échec.
Les mutilations génitales féminines impliquent toutes les interventions consistant à enlever totalement ou partiellement les organes génitaux externes de la femme pour des raisons culturelles ou religieuses.
Avec AFP
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