“Plusieurs indices relatifs à la situation actuelle dans le pays, ont permis de constater que les prochaines élections ne seront pas transparentes”, a affirmé dimanche, le secrétaire général du parti socialiste (PS) Mohamed Kilani.
“La nouvelle loi électorale sert les intérêts des grands partis et contribue au morcellement des petites formations politiques, compte tenu de la main mise de l’argent politique sur le processus de gouvernance”, a-t-il déclaré, à l’occasion de la tenue du 3ème conseil national du parti.
Il a indiqué que cette loi ne permet pas aux petites formations politiques de s’unir et contribue à leur division laissant ainsi, la voie libre aux grands partis. Kilani a mis l’accent sur la nécessité d’unir “le front républicain” en vue de défendre la transparence des élections en exigeant la neutralité de l’administration et des mosquées ainsi que le contrôle des instances régionales des élections.
Il a appelé le gouvernement à garantir un environnement sécurisé en prévision des élections et des meeting des candidats en raison des éventuelles agressions qui peuvent être commises par les salafistes djihadistes, ou l’immixion des Ligues de protection de la révolution dans la gestion des affaires publiques.
Le secrétaire général du parti socialiste a déploré le laxisme du gouvernement face à la recrudescence du terrorisme et l’absence de soutien et d’assistance aux jeunes issus de milieux défavorisés de manière à “les immuniser contre le discours des groupes terroristes”.