Foued Ajroudi, chargé de la communication à la Société Tunisienne des Marchés de gros, a fait état, samedi, de plusieurs dépassements à la SOTUMAG, dont notamment le “blanchiment de produits agricoles d’origine inconnue”.
Tenant une conférence de presse, au siège du Syndicat National des journalistes à Tunis, M. Ajroudi a soutenu que “ces produits entrent au marché de gros sans factures, et par conséquent sans contrôle sanitaire, pour être, ensuite, commercialisés sur le marché local, ce qui engendre des répercussions négatives à la fois, aux plans économique et sanitaire”.
Le marché de gros a, selon lui, “dévié de son rôle principal, à savoir la lutte contre la contrebande et le commerce parallèle et surtout son rôle de régulation des prix à l’échelle nationale, étant sensible à la loi de l’offre et de la demande”.
«S’agissant de l’unité de production de l’électricité à partir des déchets agricoles, pour la SOTUMAG, créée au sein du marché en 2010, son rôle a été limité à la destruction des déchets», a-t-il ajouté.
“La publication d’informations sur ces dépassements m’a causé des problèmes avec le PDG de la Sotumag, lequel a engagé une campagne contre moi”, a affirmé Ajroudi.
Toutefois, il a estimé que “ses efforts pour dévoiler les infractions commises à la Sotumag ont été fructueux, puisque le ministère du Commerce et de l’artisanat a intensifié les opérations de contrôle au niveau du marché de gros et ailleurs”.