L’épisode de l’adoption par l’ANC, lundi 19 mai, de la liste des 15 membres de l’Instance vérité et digité qui sera appelée à piloter tout le processus de la justice transitionnelle depuis 1955, est fort éloquent d’une tare de notre société, celle du règne de l’à-peu-près. Du ni blanc ni noir, ni bon ni méchant! Pour preuve, on en a plusieurs!
Voilà une instance de la plus haute importance politique et sociale, devant le fait de l’inexistence d’un large accord caractéristique de la composition actuelle de l’ANC, on se tourne vers le processus d’entente entre les blocs. Nous n’avons pas d’autre choix! Cependant, des noms importants, et non des moindres, soulèvent des critiques virulentes.
Khemais Chammamri, malgré une vie passée en opposition, se voit contesté parce qu’il était membre d’un Parlement de Ben Ali en 1995 bien qu’il ait affirmé avoir été démissionné avant même de siéger et jeter en prison!
Sihem Ben Sedrine, autre candidate à l’instance, traîne une série de casseroles dont l’affaire de Radio Kalima n’est que la dernière, bien que son passé de militante farouche contre Ben Ali soit connu!
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