La police a du intervenir, samedi, à Béja, pour stopper des altercations survenues entre les participants à une réunion destinée à présenter la nouvelle Constitution. La réunion a été marquée par de grandes tensions et des échanges d’accusations violents.
Les participants protestaient contre “l’absence” des représentants du gouvernorat de Béja de l’Assemblée Nationale Constituante à qui ils ont notamment reproché de “négliger les problèmes de la région”. L’union des diplômés chômeurs protestait, pour sa part, contre la marginalisation de la question de l’emploi dans la Constitution, alors que des associations et des partis politiques ont appelé à fixer la date des prochaines élections et à accélérer la mise en oeuvre du volet relatif à l’autorité locale.
Chokri Kastalli, élu de l’ANC représentant Béja, a abordé la question des obstacles à l’investissement dans la région, soulignant que le retard accusé dans la mise à jour du Code territorial a entravé le lancement de plusieurs projets, dans le secteur du tourisme notamment. l’élue Nabila Askri a pour sa part expliqué que l’amélioration de l’infrastructure et la mise en service de l’autoroute permettront d’attirer les investisseurs et de promouvoir l’emploi et le développement.