Ligue des champions d’Afrique – L’ES Sétif : Confiance malgré la fatigue et les absences

L’ES Sétif qui recevra dimanche soir le CS Sfaxien pour le compte de la 2e journée de la phase de poules (Gr. B) de la Ligue des champions d’Afrique de football, devra défier la fatigue et les absences pour confirmer sa belle entrée en matière dans cette compétition.

Kheïreddine Madoui, l’entraîneur qui a conduit samedi son équipe à une victoire face à l’Espérance de Tunis à Radès (2-1), ne cache pas son inquiétude quant à la condition physique de ses joueurs qui ont subi le rythme de quatre matches en moins de 10 jour, mais reste quand même confiant quant à la volonté de ses protégés à surmonter cet handicap.

“La fatigue sera notre principal ennemi, les joueurs ayant enchaîné 4 rencontres depuis le 13 mai dernier avec, à la clé, un déplacement jusqu’à Tunis deux jours plus tard, c’est pourquoi tout mon travail est axé sur l’aspect psychologique”, a-t-il révélé.

“Nous sommes d’autant plus déterminés à glaner les trois points de ce match qu’une victoire nous ouvrirait les portes du dernier carré de la Ligue des champions”, a-t-il ajouté avant de faire part de son “vif souhait” de voir les supporters se rendre en masse, dimanche soir au stade du 8-Mai-1945, pour “jouer leur rôle de 12ème homme et de porter l’équipe jusqu’à la dernière minute du match”. Par ailleurs, le coach algérien devra composer avec les absences de Rachid Ferrahi (suspendu) et probablement, de Khoutir Ziti, sorti blessé lors du match face à l’USM Harrach, mardi dernier pour le compte de la 29e journée du championnat d’Algérie (0-1).

En contrepartie, le staff technique comptera sur le retour attendu, dans le onze de départ, de Khedaïria, Gourmi, Belameïri et Zerrara (ménagés jeudi dernier face à l’USM Alger) et sur la forme de Djahnit et de Nadli (buteur à Tunis) pour affronter le CS Sfaxien, vainqueur lors de la première journée de Ahly Benghazi (3-1). La rencontre dont le coup d’envoi est prévue dimanche à 20h30, sera officiée par l’arbitre sénégalais Badara Diata, rappelle-t- on.