Anis Hajlaoui, chercheur à l’Institut national du patrimoine (INP), chargé des sites archéologiques dans le gouvernorat de Sidi Bouzid (centre), a annoncé que plus de deux mille sites archéologiques, répertoriés dans le gouvernorat, pourraient être intégrés dans les circuits touristiques.
Intervenant, samedi, au cours de la première session de la rencontre de Jelma du patrimoine, tenue dans cette ville (gouvernorat de Sidi Bouzid), il a indiqué que les sites en question sont des tombes, des forts militaires, des thermes romains, des églises, outre des tableaux de mosaïques et des ouvrages hydrauliques.
«La plupart de ces sites se trouvent dans les délégations de Bir Laahfay et Jelma qui sont des sites datant de la préhistoire, des époques romaine et moderne », a-t-il, encore fait savoir. L’INP uvre à préserver et restaurer ces sites archéologiques et examine l’éventualité de leur intégration dans les circuits touristiques et culturels afin de renforcer le développement dans la région, a indiqué le responsable.
Le docteur Lotfi Enaddari a souligné, au cours de son intervention sur le patrimoine archéologique situé au sud du Jebal Mghilla (gouvernorat de Sidi Bouzid), a, pour sa part, évoqué l’existence d’un nombre de sites archéologiques (entre 70 et 80). La plupart d’entre eux sont des vestiges d’huileries, de tableaux funestes et de ruines romaines.
Le délégué régional de la culture Mustapha Alaoui a exprimé, au cours de la rencontre, la volonté de la délégation de soutenir ce genre de rencontres qui s’intéressent au patrimoine, afin d’encourager les citoyens à valoriser et préserver le patrimoine. L’intégration des sites archéologiques de Sidi Bouzid au sein des circuits touristiques nécessite une décision politique, a-t-il indiqué.
Le programme de la rencontre qui se poursuivra dimanche comporte un nombre d’interventions sur les caractéristiques historiques de la région, l’évolution de ses traditions et coutumes, outre les relations historiques entre ses habitants à travers les siècles.