Le parti « Tunisie verte » a annoncé, vendredi, son retrait du Front populaire. Dans une déclaration, il justifie sa décision par l’échec du Front populaire dans son entreprise et impute l’entière responsabilité de cet échec à son porte-parole Hamma Hammami qu’il accuse de s’être accaparé du pouvoir au sein de la coalition, après l’assassinat de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi. Ce retrait revient, également, à la faible structuration du Front et au monopole du pouvoir décisionnel et de gestion au sein de la coalition, explique le parti.
Le parti « Tunisie verte » regrette, également, de ne pas avoir suite favorable à la correspondance qu’il avait adressée, le 23 février 2014, au Conseil des Secrétaires généraux du Front populaire pour demander une réunion d’urgence des différentes composantes de la coalition, afin d’examiner les moyens de lui permettre de retrouver son rayonnement.