Le bureau exécutif de la fédération générale de la planification et des finances relevant de l’union générale tunisienne du travail (UGTT) a indiqué dans un communiqué, publié mercredi, que l’arrêté relatif au suivi des primes de recouvrement des impayés et des contaventions a été signé et sera publié dans le journal officiel de la république tunisienne (JORT) le 2 mai prochain, soulignant qu’il n’est pas nécessaire de maintenir la grève.
Le bureau exécutif de la fédération syndicale précise que le communiqué commun co-signé avec les ministres des finances et des affaires sociales, au terme duquel le gouvernement s’engage à publier cet arrêté relatif à l’octroi de la dite prime dans un délai ne dépassant pas le 30 avril, n’a pas été remis en cause sur le fond, mais que des raisons d’ordre strictement procédurales ont repoussé sa publication, ajoutant que le sécrétaire général de l’UGTT est intervenu auprès du chef du gouvernement, à cet effet.
Concernant l’amendement de l’article 2 de la loi de la fonction publique (loi N 24 de 2012), qui a été reporté dans le cadre de la séance plénière de l’assemblée nationale constituante (ANC), afin d’accorder la priorité à la loi électorale, le bureau exécutif a indiqué que la coordination est en cours avec la fédération syndicale de la santé et le syndicat général de la justice afin de rechercher les mécanismes permettant d’exiger sa promulgation.
Le bureau a rappelé que la décision de la grève sectorielle doit être prise par le comité administratif sectoriel et signé obligatoirement par la centrale syndicale conformément au statut de l’UGTT et au code du travail.
Il a ajouté que “toute décision qui n’est pas prise par les parties habilitées est une décision nulle, précisant que l’UGTT n’assume pas ses conséquences”.
Le bureau exécutif a appelé ses adhérents à faire preuve de prudence et de discipline et à lutter contre les tentatives visant à passer outre les structures de l’UGTT et les destabiliser.