L’institut arabe des droits de l’Homme (IADH) a présenté, mardi, lors d’un workshop à Tunis, les résultats préliminaires d’une enquête nationale sur “les femmes et la participation politique : expérience des partis politiques, des syndicats et des associations professionnelles”.
Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet régional d’appui au rôle des partis et des syndicats dans le développement de la participation politique des femmes, a affirmé Hafidha Chekir, professeur en droit public. Elle a fait savoir que l’étude a démarré en octobre 2013 et a duré quatre mois, ajoutant que des questionnaires ont été distribués à dix partis politiques modérés, anciens et nouveaux, de droite et de gauche, ainsi qu’à des syndicats et des organisations professionnelles.
Les recommandations de l’étude portent, notamment, sur l’application des dispositions de la constitution et la vulgarisation du lien entre le principe de la parité et la participation politique des femmes.
De son côté, la coordinatrice nationale du projet d’appui au rôle des partis et des syndicats dans le développement de la participation politique des femmes, Hajer Habchi, a déclaré à l’agence TAP que ce projet qui revêt une dimension arabe et régionale, est initié par l’IADH, en collaboration avec l’union européenne et les bureaux de l’organisation internationale de développement “Oxfam” en Tunisie, Maroc, Palestine, Egypte et Liban.
Le projet comporte plusieurs composantes dont la réalisation d’une étude nationale sur les femmes et la participation politique ainsi que l’organisation d’une session de formation pour renforcer les aptitudes des acteurs politiques. Cette session sera suivie de deux sessions de formation des formatrices et d’une campagne nationale de sensibilisation des femmes à la nécessité d’accéder aux postes de décision.
La rencontre a été marquée par l’organisation de trois ateliers de travail portant sur “les législations relatives à l’accès des femmes syndicalistes et politiciennes aux postes de décision”, “Le rôle des moyens d’information dans le renforcement de la présence des femmes dans les postes de décision” et “les opportunités et défis de la participation politique et syndicale de la femme”.