Réunie mercredi, la séance du Dialogue national a été partiellement consacrée à l’examen de la question de la séparation ou de la simultanéité des prochaines élections législatives et présidentielle, a-t-on appris auprès du secrétaire général adjoint de l’UGTT et coordinateur du dialogue, Samir Cheffi.
La discussion des points controversés de la future loi électorale a été reportée, en attendant que la commission des compromis finisse par statuer sur ces points, a-t-il ajouté. A l’issue de la réunion, Cheffi a déclaré à l’Agence TAP que « la tendance (des participants) va vers la séparation des deux scrutins », faisant remarquer que le parti Ennahdha ne s’est pas encore prononcé à ce sujet.
Toujours selon Samir Cheffi, le dialogue a besoin d’autres séances pour avancer, approfondir le débat et « construire une position procéduralement sûre” concernant cette question, annonçant que la prochaine séance du Dialogue national se tiendra, lundi prochain, après la réunion du comité des experts en charge du processus électoral, prévue samedi.
Par ailleurs, Cheffi a indiqué que la commission des compromis n’a pas encore statué sur les points litigieux du projet de loi électorale, faisant remarquer qu’à défaut de compromis, « ces points seront transmis au Dialogue national ».
Ont pris part à la séance de dialogue les représentants du Quartette, à savoir Abdessattar Ben Moussa, président de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme, Samir Cheffi, Secrétaire général adjoint de l’UGTT, Hichem Elloumi, membre du bureau exécutif de l’UTICA et Boubaket Bethabet, Secrétaire général du Conseil national de l’ordre des avocats. Une vingtaine de partis politiques participent au dialogue national, le parti Al-Joumhouri s’en étant retiré.
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