Le 3ème salon de l’orientation (enseignement supérieur et formation professionnelle) a été inauguré, vendredi, au siège de l’union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA).
Inauguré par le ministre de la formation professionnelle et de l’emploi, Hafedh Laâmouri et le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des technologies de l’information et de la communication, Taoufik Jelassi, le salon se déroule jusqu’au 20 avril 2014.
Le salon comporte plusieurs stands dédiés à l’enseignement supérieur, dont 70pc universités publiques et 30pc privées, a souligné Menel Ben Romdhane, membre du comité d’organisation du salon.
D’autres stands sont dédiés au ministère de l’éducation et à l’agence tunisienne de la formation professionnelle (ATFP), a ajouté Ines Hkiri, coordinatrice au salon, précisant que l’objectif est d’aider les jeunes (élèves et étudiants) à choisir les spécialités universitaires ou de formation professionnelle à forte employabilité.
Présentant le stand dédié à la formation professionnelle, Feten Adssi Bnina, responsable de communication et d’orientation à l’ATFP a souligné que l’objectif est de présenter les spécialités de la formation professionnelle et de sensibiliser les jeunes aux perspectives qu’ouvre le secteur de la formation professionnelle sur le marché de l’emploi.
Un stand a été consacré aux jeunes diplômés de la formation professionnelle qui ont réussi à créer leurs propres entreprises afin de relater leurs success stories, a t-elle indiqué.
En marge du salon, une séance de travail a réuni des représentants du ministère de la formation professionnelle et de l’UTICA en présence de responsables des deux organismes. Le ministre de la formation professionnelle et de l’emploi, Hafedh Laâmouri a évoqué, à cette occasion, l’importance de la coopération entre le ministère et l’UTICA, notamment les fédérations sectorielles.
Laamouri a, à cet égard, mis l’accent sur l’importance de la formation à la carde qui permet de résorber le chômage, appelant l’UTICA à déterminer les besoins des entreprises en matière de main d’oeuvre qualifiée et des spécialités les plus demandées afin d’adapter la formation à ces besoins.
De son côté, wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA a souligné l’importance de l’ouverture sur les marchés étrangers, notamment, en Afrique et au Canada, insistant sur l’adéquation entre l’offre et la demande et la multiplication des chances du travail à l’étranger à travers la formation et la valorisation des compétences.