Une source responsable auprès de la présidence de l’Assemblée nationale constituante a nié, jeudi, les propos attribués au président de l’ANC, Mustapha Ben Jaafar, selon lesquels il aurait déclaré que « la justice militaire est sous l’emprise de la contre-révolution ».
Cette précision intervient en réaction à la déclaration faite par le président de l’Association “Lan Nansakom”, Ali Mekki, qui aurait indiqué, selon des sites de presse en ligne, que Ben Jaafar a soutenu, lors de sa rencontre avec les familles des martyrs et blessés de la révolution, que « la justice militaire est sous l’emprise de la contre- révolution » et que les sentences rendus dans l’affaire des blessés et martyrs de la révolution sont intervenus « sur instructions » des contre-révolutionnaires.
Le président de l’ANC avait souligné, en recevant, mardi, les familles des martyrs et blessés de la révolution que « les tentatives de faire douter du sort de la transition démocratique et de l’avenir de la révolution tunisienne ne sauraient être passées sous silence ».
Ben Jaafar a assuré que « ces tentatives seront mises en échec dans le respect de l’Etat de droit et des institutions », relevant que l’ANC suit de près l’affaire des martyrs et des blessés de la révolution.