La présidente du Syndicat tunisien des dirigeants des médias, Amel Mzabi a estimé que « le cahier des charges proposé par la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) comporte plusieurs anomalies et est incompatible avec nombre d’articles de la Constitution ».
Mzabi s’exprimait mercredi à l’issue d’une entrevue au Palais du Bardo avec le président de l’Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaafar. « L’étape présente exige un cahier des charges « plus souple », a-t-elle déclaré, arguant que « le marché médiatique en est encore à chercher son chemin ».
Elle a encore estimé que le cahier des charges comporte « des violations évidentes” d’un certain nombre de lois en rapport avec la liberté d’expression, indiquant avoir remis au président de l’Assemblée nationale constituante un recueil inventoriant toutes les lacunes susceptibles de porter préjudice au secteur audiovisuel, mais aussi des propositions. Amel Mzabi était accompagnée d’un certain nombre de dirigeants de médias.