Karim Trabelsi, expert auprès du département des études, relevant de l’UGTT, a dénoncé ce «discours alarmiste» dont le but est de ne pas répondre aux revendications sociales.
Dans une déclaration à l’agence TAP, il n’a pas manqué d’affirmer que « l’on fait face actuellement à un problème de liquidité et non pas de solvabilité qui s’explique également par la concomitance du paiement des intérêts des crédits contractés par la Tunisie auprès de bailleurs de fonds internationaux (fin de chaque trimestre) avec le retard enregistré dans l’encaissement des recettes fiscales.
La centrale ouvrière a, pour sa part, qualifié les déclarations de Mehdi Jomaa de « mensonge blanc » tout en s’interrogeant les vraies raisons derrière la diffusion de telles informations, évoquant la contingence de ce qu’il a appelé un « mensonge blanc » en rapport avec les négociations sociales.
Sur sa page facebook, Sami Tahri au nom de l’UGTT a relevé que ce mensonge blanc se limite aux mois d’avril et de juillet, mois marquant les échéances de remboursement des dettes extérieures.