“Le quartet parrainant le dialogue national se réunira pour fixer la date de la reprise du dialogue national, prévue probablement au cours de cette semaine et ce, en concertation avec les partis politiques”, a déclaré, mardi, à la presse, Hassine Abassi, secrétaire général de l’union générale tunisienne du travail (UGTT).
En marge de sa participation à une conférence organisée à Hammamet sur la situation politique et sociale au sein des multinationales allemandes basées en Tunisie, Abassi a indiqué qu’il a été décidé de reprendre le dialogue, une fois les points de divergence déterminés lors de l’examen, par l’assemblée nationale constituante, du projet de loi électorale et d’oeuvrer, ensuite, en coordination avec les partis participants au dialogue national, à surmonter les désaccords.
Abassi a signalé, lors de cette conférence, organisée par la fédération générale de la métallurgie et de l’électronique et la fédération de la métallurgie allemande, que le réseautage de l’action syndicale et le développement des échanges d’information sont une nécessité pour pouvoir bien traiter avec les sociétés multinationales. Il a en outre, souligné la nécessité de créer un réseau international pour coordonner les positions des différents syndicats et défendre les droits des travailleurs dans ces entreprises.
“L’UGTT oeuvre, actuellement, à relever plusieurs défis dont l’harmonisation de la législation et des codes du travail avec le texte de la nouvelle constitution concernant les droits économiques et sociaux, la réforme de la fiscalité et l’ouverture d’un dialogue sur les caisses sociales”, a fait remarquer Abassi.
De son côté, Tahar Barbari, secrétaire général de la fédération générale de la métallurgie et de l’électronique a indiqué que la conférence examinera la situation sociale au sein de quatre groupes allemands basés en Tunisie spécialisés dans le secteur des composants automobiles qui emploient 24 mille personnes environ. “La conférence sera une occasion pour échanger les informations sur l’action syndicale dans ces entreprises en vue d’unifier et mieux coordonner les positions”, a-t- il dit, ajoutant que des structures syndicales représentant la fédération existent déjà dans ces entreprises.
Le responsable syndical a fait savoir que 25% des postes de travail dans ces entreprises ont été perdus depuis le début de la révolution en raison des répercussions de la crise financière mondiale et de la situation socioéconomique et sécuritaire précaire en Tunisie.
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