Wael Naouar, secrétaire général de l’union générale des étudiants de Tunisie (UGET) a entamé, mardi, une grève de la faim au siège central de l’Union.
Il a indiqué, à la TAP que cette décision intervient suite à l’échec des négociations avec le ministère de l’enseignement supérieur ainsi que des mouvements de protestation dont le sit-in du 30 septembre 2013 devant le siège du ministère et la grève générale observée le 29 octobre 2013.
Naouar a fait savoir que les 196 secrétaires généraux de la commission administrative se joindront à cette grève si le ministère ne répond pas aux revendications de l’UGET qu’il a qualifiées de “légitimes et d’urgentes”.
Ces revendications consistent en l’augmentation de la bourse universitaire en la portant à trois dinars pour chaque journée d’étude soit l’équivalent de 870 dinars par an.
Il s’agit, aussi, d’augmenter le nombre des bénéficiaires de cette bourse pour en faire profiter les étudiants dont le revenu familial ne dépasse pas le double du salaire minimum.
Naouar a ajouté que l’UGET réclame de participer aux travaux des commissions nationales chargées de la réforme de l’enseignement ainsi que de la révision du barème des notes et du système actuel des examens. Il a, en outre, revendiqué le droit de l’UGET de récupérer les archives et les biens saisis par l’ancien régime.
Permettre à l’UGET de bénéficier du financement public et annuler tous les conseils de disciplines et procès intentés contre les adhérents de l’Union pour leurs activités syndicales, figurent, également, parmi les revendications formulées par l’union, a-t-il dit.
Il a exhorté les composantes de la société civile et la classe politique à soutenir l’UGET dans son combat pour garantir les droits des étudiants tunisiens.
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