La 25ème session du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies, réunie à Genève, a adopté, jeudi, une résolution portant sur « les effets négatifs du non-rapatriement des fonds d’origine illicite dans les pays d’origine sur la jouissance des droits de l’homme et l’enjeu de l’amélioration de la coopération internationale».
Présentée, à l’initiative de la Tunisie et de l’Egypte au nom du Groupe des pays africains à l’Organisation des Nations unies, la résolution souligne que le rapatriement des fonds d’origine illicite dans les pays qui ont connu un changement de régime, constitue une nouvelle occasion pour améliorer la mise en oeuvre des droits économiques, sociaux et culturels et aider ces pays à répondre aux aspirations légitimes de leurs peuples.
La résolution demande que la coopération internationale soit renforcée notamment dans le cadre du système des Nations Unies afin de soutenir l’action menée aux niveaux national, sous-régional et régional pour prévenir et combattre la corruption et les transferts d’avoirs d’origine illicite.
Intervenant lors de la réunion, le représentant permanent de la Tunisie auprès de l’Office des Nations unies à Genève, l’ambassadeur Abderrazek Kilani avait indiqué que « Le gouvernement tunisien accorde une attention particulière à la question du recouvrement des avoirs spoliés en tant qu’une étape importante dans le processus de transition démocratique, l’édification d’un Etat démocratique moderne et les efforts de développement à tous les niveaux ».