Tunisie : L’amélioration des données sur les forêts est fondamentale

L’amélioration des données sur les ressources forestières est indispensable pour freiner la déforestation, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

L’Organisation souligne à l’occasion de la célébration de la journée internationale des forêts (21 mars) et l’Année internationale des forêts (2014), que la lutte contre déforestation illégale doit être fondée sur des données fiables.

La FAO, qui a procédé, à cette occasion, à une nouvelle évaluation des changements intervenus dans les forets révèle la régression de l’utilisation de terres forestières entre 1990 et 2010.

Cependant, la réduction de l’utilisation des terres forestières causée par la déforestation et les catastrophes naturelles en Amérique du Sud et en Afrique a été partiellement, compensée par des gains de superficies forestières grâce, au boisement et l’expansion des forets naturelles en Asie subtropicale. En Tunisie, les forêts constituent une source de revenu direct et indirect pour environ 1 million de Tunisiens (8 à 10% de la population du pays). Selon des données diffusées en novembre 2013, par le ministère de l’agriculture, les forêts tunisiennes contribuent à répondre, à hauteur de 14% aux besoins du pays en énergie et entre 15 à 25% de ses besoins en fourrages. Ces richesses forestières offrent également environ 7 millions de journées de travail par an et constituent environ 0,5% du revenu agricole.

D’après la même source, depuis 2011, des milliers, d’hectares d’arbres forestiers ont été coupés, de larges superficies ont été transformées en exploitations agricoles ou en carrières et environ 5000 hectares de superficies alfatières (cultivées d’alfa) ont été rasées. Environ 900 incendies prémédités ont été enregistrés durant cette période, ravageant 8300 hectares de forêts.