Les dégâts occasionnés par les supporters “sang et or” aux installations sportives après le match derby entre l’Espérance ST et le C.Africain (2- 0), disputé dimanche à Radès pour le compte de la 22e journée de Ligue 1, sont estimés à 31 mille dinars, indique-t-on mercredi auprès de la direction de la cité nationale sportive.
Seuls les supporters des clubs évoluant à domicile sont autorisés à assister aux matches de leur équipe, une décision décrétée il y a plusieurs mois par l’autorité de tutelle en coordination avec les autorités sécuritaires par mesure préventive contre les violences, rappelle-t-on.
Les actes de violence ont été commis dimanche par les supporters de l’Espérance ST, a déclaré à l’agence TAP Lotfi Chelli, directeur de la cité, qui a précisé avoir “adressé un envoi à l’Espérance ST lui demandant de rembourser le montant des dégâts ainsi que d’autres correspondances pour informer les autres parties concernées des faits, notamment l’autorité de tutelle”.
Les incidents ont éclaté juste après la fin du match pourtant remporté par l’Espérance par 2 buts à 0 inscrits par Khalil Chammam (14) et Haithem Jouini (65), les images de télévision montrant des supporters arrachant les sièges et les jetant sur la pelouse. Grâce à cette victoire, la 4e d’affilé, le club sang et or a consolidé sa place de leader en totalisant 50 points, avec un match en moins face à la JS Kairouan, compromettant ainsi les chances de son grand rival dans la course pour le titre avec 9 points de retard à la 3e place, à 8 journées de l’épilogue de la compétition.
Sur un autre plan, le directeur de la cité s’est plaint des arriérés de l’Espérance ST et du C.Africain pour des amendes similaires accumulés ces dernières années et estimés à 480 mille dinars pour des dégâts similaires infligés aux installations de la cité de Radès. “La cité de Radès qui vit au rythme des actes de violence et de vandalisme qui ont pris de l’ampleur après la révolution ne peut plus faire preuve de laxisme et nous allons examiner les moyens de mettre fin à ce fléau avec l’autorité de tutelle”, a-t-il souligné.