“La création de la haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) est l’une des principales garanties juridiques et institutionnels de la liberté des médias en Tunisie”, a déclaré Raja Chaouachi, vice présidente de la HAICA lors d’un atelier de travail organisé samedi et dimanche à Nafta sur les garanties juridiques et institutionnelles de l’indépendance des médias.
“Promouvoir l’information en rejetant l’instrumentalisation politique, garantir une presse libre et indépendante à travers l’identification et la sanction des différentes infractions commises aux règles déontologiques, sont les principales attributions de la HAICA”, a-t-elle souligné dans une déclaration à l’agence TAP.
La vice présidente de la HAICA a estimé que les conditions requises pour sélectionner les membres de l’instance et la façon de la gérer, garantissent son indépendance et sa neutralité puisqu’il est interdit d’accepter les candidats ayant une quelconque appartenance politique.
Mme Chaouachi a signalé que les contrevenants peuvent avoir recours au tribunal administratif pour contester les décisions de la HAICA faisant remarquer que l’instance a élaboré récemment un cahier des charges pour les chaînes radiophoniques et télévisées privées et associatives afin d’organiser le paysage médiatique en Tunisie.
Dans ce contexte, elle a fait remarquer que la HAICA se penche actuellement sur la promotion des radios régionales en effectuant des visites sur le terrain à ces établissements privées afin de prendre connaissance de leurs conditions de travail ajoutant que plusieurs radios diffusent actuellement leurs programmes sans licence préalable en attendant la promulgation des cahiers des charges.
L’atelier a été organisé à l’initiative de l’organisation “Article 19”, en collaboration avec la HAICA en présence des composantes de la société civile et des représentants de radios associatives et de journalistes de la région de Tozeur.