Un colloque scientifique sur “Le non-dit dans l’histoire des arts plastiques en Tunisie” a démarré samedi après-midi à Hammamet et se poursuivra jusqu’à dimanche en vue de dévoiler tout ce qui a été passé sous silence pendant des décennies, ou plus, dans ce secteur.
Organisé par l’Union des Artistes Plasticiens Tunisiens (UAPT), cette manifestation s’inscrit dans le cadre du mois national des arts plastiques (12-30 mars 2014).
Parmi les problématiques de l’art en Tunisie figure “l’inexistence d’un musée d’art contemporain ou vivant tunisien qui constitue la mémoire dans ce secteur” affirme Sami Ben Ameur, artiste et ancien président de l’Uapt à l’agence TAP. “Cette question est d’autant vitale dans une ère de mondialisation et d’homogénéisation où l’exception culturelle doit être mise en exergue”.
Il a souligné l’importance du “rôle de l’Etat dans la restructuration du secteur” et du “problème de la mémoire des artistes défunts qui n’est pas mise en relief en Tunisie, à l’instar de Zoubeir Turki ou Habib Chebil”.
Ce colloque comporte de nombreuses interventions telles que “la Tunisianité dans le discours sur l’art en Tunisie” de Alia Nakhli,” Y-a-t-il une nouvelle lecture de l’histoire de l’art tunisien ” de Fateh Ben Ameur, “La vérité sur les faux” de Brahim Azzabi, président de la Fédération Tunisienne des Arts Plastiques et “L’art contemporain en Tunisie : Interprétation de la Tunisie dans une géographie artistique internationale” de Sami Ben Ameur.