Une marche a parcouru samedi après-midi l’avenue Mohamed V à Tunis à l’appel de la Coalition « Hrayer Tounès » en direction du Palais des congrès où se tenait une manifestation d’animation célébrant la Journée mondiale de la femme.
Les participantes à la marche arboraient des banderoles et scandaient des slogans exprimant l’attachement aux droits des femmes et à leur statut de partenaires à part entière dans l’action militante et dans le processus décisionnel. Elles exprimaient leur rejet de toute tentative visant à réviser les acquis de la femme tunisienne.
Dans une déclaration à l’Agence TAP, Ons Hattab, membre de la Coordination de la Coalition « Hrayer Tounes » a exalté la contribution active de la femme tunisienne à l’élaboration de la Constitution tunisienne, faisant part de la satisfaction de son mouvement de la teneur de la Constitution qui est venue consacrer les acquis de la femme tunisienne. Elle a appelé à la mise en place des mécanismes et lois consacrant les acquis de la femme. Elle trouve « paradoxale » la condition de la femme tunisienne après la révolution.
Car, estime-t-elle, au lieu d’uvrer en faveur de nouveaux acquis, la femme tunisienne en est de nouveau réduite à lutter pour la préservation de ses droits acquis, dans la crainte permanente qu’ils lui soient un jour retirés.
De son côté, le député de l’Assemblée nationale constituante (ANC), Slim Abdessalem (Nidaa Tounès) a déclaré à la TAP, que des avancées appréciables ont été réalisées dans la nouvelle Constitution sur la voie de la consolidation des droits de la femme tunisienne, citant les articles 21 et 46 de la Loi fondamentale qui sont, selon lui, l’expression de la reconnaissance explicite de la parité et de la garantie de l’égalité des chances hommes-femmes. Le statut de la femme tunisienne est irréversible et restera à jamais intangible, a-t-il dit.
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