Les présidents et représentants des groupes et blocs parlementaires de l’Assemblée nationale constituante, réunis mercredi, ont souligné la nécessité d’accélérer la cadence des travaux de la commission de législation générale et de parvenir à des compromis sur les points litigieux du projet de la loi électorale.
Dans une déclaration de presse, à l’issue de cette réunion de consultation, le président de l’ANC, Mustapha Ben Jaafar, a indiqué qu’il a été décidé d’adopter une stratégie de communication entre les présidents des groupes et des blocs parlementaires et leurs députés respectifs avant de se réunir, de nouveau, lundi prochain, pour trancher sur les points de divergence.
Il a précisé que la réunion de lundi s’emploiera, d’abord, à résoudre les questions de fond avant que la commission de législation générale ne traite, ensuite, des questions techniques et logistiques dans le souci de respecter les délais fixés pour l’adoption de la nouvelle loi électorale.
Par ailleurs, les participants à cette réunion ont été unanimes à souligner la nécessité de respecter le calendrier prévu en organisant les élections avant la fin de l’année 2014 et d’en fixer la date le plus tôt possible avant même l’adoption finale de la loi électorale, et en coordination avec l’Instance supérieure indépendante pour les élections. S’agissant de la commission chargée du suivi de la situation sécuritaire dans le pays, Ben Jaafar a déclaré attendre les propositions des présidents des blocs et groupes parlementaires quant à la composition de cette commission.
« Celle-ci doit être restreinte et représentative des différentes sensibilités politiques. Elle doit être composée de personnes dotées de l’ensemble des compétences politiques et juridiques leur permettant de traiter les questions sécuritaires et d’étre en contact avec les membres du gouvernement et les composantes de la société civile.