Le parquet a émis mardi un mandat de dépôt à l’encontre du chef de la “Ligue des partisans de la révolution du Kram”, qui a été de ce fait écroué, a-t-on appris auprès du porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Sofiane Sliti.
Le ministère public a également décidé de déférer à la chambre correctionnelle le prévenu, qui comparaissait mardi devant lui en état de détention, pour répondre des faits qui lui sont reprochés et que proscrit la loi, a-t- il ajouté.
Dans un premier temps, le prévenu avait été placé en garde à vue à l’initiative de la police pour les besoins de ses investigations, en application de l’article 13 bis du Code procédures pénales, rappelle-t-on encore de même source. Dghij est poursuivi pour les chefs d’inculpation d’incitation à commettre des crimes de meurtre et d’atteinte à l’intégrité physique de la personne, au sens des articles 50 et 51 du décret-loi 115 sur la presse.
Il est également inculpé d’injures, en vertu de l’article 86 du Code des télécommunications, et de menaces de faits tombant sous le coup de sanctions pénales, au sens de l’article 222 du Code pénal.
Le placement en garde à vue d’Imed Dghij, après son interpellation par la police judiciaire, intervenait à la suite de déclarations faites par le mis en cause et qui avaient été considérées comme une incitation contre les agents de l’ordre et les locaux sécuritaires.