Moncef Marzouki évoque à Genève la situation des réfugiés dans le sud tunisien

Le Haut Commissaire de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), Antonio Guterres, a indiqué, lundi, avoir évoqué avec le président de la République, Moncef Marzouki, les moyens de résoudre la situation des réfugiés qui ont afflué en masse en Tunisie durant la révolution libyenne.

« J’ai tenu à exprimer au Président Marzouki, l’admiration de l’UNHCR pour la mobilisation et la générosité que le peuple tunisien a montrées envers les réfugiés depuis le déclenchement de la révolution libyenne », a déclaré Guterres à l’issue d’un entretien avec le président de la République qui participe aux travaux de la 25e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève.

« Ces efforts ne sont pas étrangers au peuple tunisien qui avait accueilli sur son sol les réfugiés algériens au temps de la colonisation », a-t-il rappelé. Sur les 700.000 réfugiés de nationalités différentes, arrivés au sud de la Tunisie depuis le début du conflit en Libye en août 2011, environ 3.000 à 4.000 se trouvent encore dans les camps de réfugiés et refusent d’être rapatriés dans leur pays d’origine après le rejet de leurs demandes d’asile. Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés a, en 1957, à la demande du gouvernement tunisien, entamé ses opérations en Tunisie pour assister plusieurs milliers de réfugiés algériens. Il a ensuite établi une Représentation honoraire en 1963.

En vertu d’un nouvel accord de Coopération, signé entre le gouvernement tunisien et l’UNHCR en juin 2011, un représentant de l’organisation onusienne a été accrédité en Tunisie le 15 septembre 2011.