L’assemblée générale extraordinaire des avocats, prévue dimanche, planchera sur les décisions à prendre concernant les avocats poursuivis pour l’agression d’un juge d’instruction.
Joint, samedi, par la TAP, le secrétaire général du conseil de l’ordre, Boubaker Bethabet, a précisé que le conseil de l’ordre ne peut pas prendre seul et sans se référer à ses bases, des mesures décisives au sujet de la crise entre magistrats et avocats.
« Tous les avocats ont le droit d’être informés des derniers développements et des pourparlers engagés dans le but d’apaiser les tensions », a-t-il relevé.
Le conseil de l’ordre des avocats et les représentants des magistrats, a-t-il ajouté, ont manifesté leur volonté de dépasser le différend en signant, jeudi 27 février, une déclaration commune à l’issue de la réunion de concertation au siège du ministère de la Justice. Seulement, la présidente de l’association des magistrats n’a pas adhéré à cette initiative, a-t-il déploré.
Dans une déclaration, jeudi dernier, à l’issue de sa réunion, le conseil s’est dit « disposé à user de toutes les formes de militantisme pour défendre le prestige du barreau et la dignité des avocats ». Rappelons que le juge d’instruction du 5e bureau du tribunal de première instance de Tunis a été agressé vendredi 21 février dernier par des avocats qui l’avaient empêché d’accéder à son bureau, le sommant d’ordonner la remise en liberté de leur consur, à l’encontre de qui il avait émis un mandat de dépôt pour escroquerie.