Le président de l’Assemblée nationale Constituante (ANC), Mustapha Ben Jaafar, s’est rendu, samedi, à Tatatouine où il a assisté aux festivités marquant l’adoption de la nouvelle Constitution.
Lors d’un meeting organisé au complexe culturel de la région, des présidents de groupes parlementaires et des élus de la région à l’ANC ont, tour à tour, mis en valeur le contenu de la constitution qui, selon eux, constitue un “acquis national révolutionnaire”.
Ils ont fait part de leur fierté du dispositif constitutionnel qui protége les droits et les libertés, dont le droit à la répartition équitable des dividendes de la croissance, à travers la consécration de la discrimination positive au profit des régions démunies.
Il est impératif d’accorder à la région toute l’attention requise, ont-ils plaidé, afin de lutter contre le chômage et promouvoir les secteurs porteurs, dont le projet “Gaz du sud tunisien”, approuvé par le gouvernement sans pour autant être exécuté. Les élus de la région ont mis l’accent sur les obstacles qui entravent le développement de l’infrastructure de base à Tataouine, dont la bureaucratie et les incidences du meurtre du coordinateur regional du mouvement Nidaa Tounes, Lotfi Naguedh, perpétré le 18 octobre 2012.
Prenant la parole, Mustapha Ben Jaafar a affirmé que la décentralisation devrait se concrétiser aux plans régional et local, à partir des prochaines élections, ce qui ne manquera pas de favoriser la répartition équitable des richesses, loin de l’exclusion ou des directives bureaucratiques. A la faveur du dialogue et du consensus, a-t-il estimé, la Tunisie est parvenue à rédiger une constitution garante des droits et des libertés qui a eu des échos favorables à travers le monde.